
Le gouvernement et le patronat persistent à ne pas répondre à la très forte attente des salariés :
- de voir augmenter tous les salaires ;
- de corriger les inégalités femmes/hommes ;
- de négocier des accords salariaux dans toutes les branches ;
- de reconnaître et payer les qualifications.
La crise continue à servir de prétexte à une offensive du patronat et des gouvernements contre le coût du travail en France et dans les autres pays européens.
Or, cette crise s’explique avant tout par une rémunération du capital disproportionnée et une rémunération du travail toujours plus faible. Le résultat c’est la baisse du pouvoir d’achat des salariés.
La CGT réaffirme qu’il n’y aura pas de solution à la crise par l’augmentation de la pauvreté et de la précarité. Pour éviter une récession, il faut une augmentation générale des salaires, traitements, pensions, allocations chômage mais aussi la création d’un revenu d’insertion pour la jeunesse.