Pas de barrière de péage relevée, ni de perturbation pour les usagers du réseau autoroutier Escota, hier. Mais une centaine de salariés venus manifester leur mécontentement devant le siège social de l'entreprise à Mandelieu, à l'heure où se réunissait le conseil d'administration. À l'appel des syndicats CGT et CFTC, hommes et femmes de tous les services sont venus former un comité d'accueil pour le p.-d.g. de Vinci-Autoroute, Pierre Coppey. 139 personnes étaient en grève sur 1 300 salariés, selon Escota. Augmentations de salaire « dérisoires » , perte du privilège de la gratuité de passage - « un symbole » , atteste le secrétaire syndical de la CGT du personnel Escota, Gilbert Ghini - ont été pointées du doigt.
Ainsi qu' « un service de moins en moins bien rendu au client » , a déploré le délégué syndical CFTC,
Gilles Calvanico.
Attendu au conseil d'administration, Pierre Coppey a assuré avoir « pris note de ce que vous dites, mais je ne négocie pas sur le trottoir. J'ai le souci de la qualité du dialogue social et on va continuer dans ce sens-là ».
Pour aujourd'hui, la CGT a reconduit son préavis de grève.