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C'est enfin le printemps et les jours fériés du mois de mai peuvent être l'occasion rêvée pour profiter des premiers rayons de soleil le temps d'un weekend prolongé ! Mais allez-vous vraiment pouvoir faire ce qu'il vous plait ? Pas toujours. C'est votre employeur qui décide notamment si vous pouvez faire le pont. Alors ne vous mettez pas en faute et ne risquez pas une sanction disciplinaire. Voici les 5 points essentiels pour bien comprendre vos droits.
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Quels sont les différents jours fériés ?
Le Code du travail prévoit 11 jours fériés en France. Il s'agit du 1er janvier, du lundi de Pâques, du 1er mai, du 8 mai, de l'Ascension, du lundi de Pentecôte, du 14 juillet, du 15 août, du 1er novembre, du 11 novembre et du 25 décembre (1). En 2018, quels sont vos droits ?
Les jours fériés sont-ils forcément chômés ?
Non, le repos lors des jours fériés n'est pas légalement obligatoire. Si vous refusez de travailler un jour férié non chômé, votre absence est irrégulière (2), sauf disposition plus favorable dans votre contrat de travail, convention collective, accord d'entreprise ou selon les usages.
Exception :
- le 1er mai est obligatoirement payée et chômée (3). Pour les établissements et services qui ne peuvent pas interrompre leurs activités, ce jour ouvre droit à une majoration de salaire ;
- si vous avez moins de 18 ans, les jours fériés sont chômés.
Comment sont rémunérés mes jours fériés ?
Si le jour férié est habituellement chômé à l'initiative de votre employeur, vous ne devez subir aucune perte de salaire si vous justifiez d'au moins 3 mois d'ancienneté dans l'entreprise (4).
Si le jour férié est travaillé, vous percevez votre rémunération habituelle, sauf si votre convention collective prévoit une rémunération plus favorable.
Laetitia Grevin