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Juridique et Cgt.

Juridique et Cgt.

En général, le juridique, les retraités, la Cgt, les transports urbains et autres transports dans les Alpes Maritimes.


Négociation du contrat génération

Publié par cgtst2n sur 7 Octobre 2012, 11:00am

Catégories : #La Cgt

La situation exige un accord ambitieux Le taux de chômage des jeunes et des seniors, pose l’exigence d’une prise en compte nouvelle et ambitieuse par les entreprises de la situation de ces catégories vis-à-vis de l’emploi. L’accord national interprofessionnel sur l’emploi des seniors a montré ses limites : peu d’accords dans les entreprises, beaucoup de plans d’action, trop peu de résultats effectifs concernant le maintien dans l’emploi. Or, le projet patronal présenté lors de cette deuxième séance de négociation reste dans le même schéma : comment profiter des aides et échapper aux pénalités en ayant le moins de contraintes possibles. C’est un projet qui n’est pas à la hauteur des enjeux. Il est indispensable de se saisir de cette occasion pour impulser une dynamique de négociations de branches et d’entreprises pour l’emploi des jeunes et des seniors. La CGT revendique : • L’obligation d’un accord collectif dans les entreprises et groupes de 50 à 300 salariés comme dans les plus de 300 salariés. • Le plan d’action ne pourrait être acceptable qu’après l’échec de négociations, s’il existe un accord de branche et si ce plan est validé par les Institutions Représentatives du Personnel. • Des engagements chiffrés concernant la création d’emplois pour les jeunes et le maintien dans l’emploi des seniors, dans l’objectif d’un accroissement de l’emploi. • Des engagements précis sur la qualité de l’emploi des jeunes comme des seniors. La réduction de la pénibilité, l’amélioration des conditions de travail et la diminution de la précarité ne peuvent plus être absentes des politiques d’emploi des entreprises. La formation et la reconnaissance des qualifications doivent aussi être garanties. • Les aides et les allègements de cotisations doivent être conditionnés à la réalisation de ces engagements. Le patronat semble pressé de conclure cette négociation, mais à quoi servirait un accord sans efficacité ? Nous ne pouvons plus nous contenter de déclarations de bonnes intentions. Tous les participants à la négociation considèrent que la question de l’emploi des jeunes et des seniors doit être traitée sérieusement, il est temps d’en faire maintenant la preuve en améliorant substantiellement ce projet. Montreuil, le 5 octobre 2012 A l’appel de la Fédération Européenne de l’Industrie, le 9 octobre représente une journée européenne d’action pour le développement de l’industrie et de l’emploi. Le 9 octobre 2012 Premier rendez-vous de lutte de la rentrée : 11 Heures Place de la Joliette à MARSEILLE Pour la CGT, il n’y a pas de développement économique possible dans un désert d’emploi et avec l’austérité économique proposée par le traité européen qui conduirait à 300 000 chômeurs de plus en France en 2013. Un emploi industriel de perdu, ce sont trois emplois indirects et au moins dix emplois induits qui disparaissent. Dans le département des Alpes Maritimes, la disparition de l’industrie des parfums, les délocalisations (IBM entre autres) et le « TOUT TOURISME » pèsent gravement sur l’emploi comme en témoignent les taux de chômage et le niveau de pauvreté parmi les plus forts de France. Le débat sur la compétitivité évoque souvent le coût du travail comme responsable de la crise conduisant à une pression sur les salaires, à déréglementer le marché du travail, à un transfert de cotisations vers la solidarité et les ménages pour financer la protection sociale. Et si on parlait coût du capital ? Sur 100 euros de richesse créée, 25 euros vont aux actionnaires ! Diviser par deux les dividendes libèrerait en France 120 milliards d’Euros pour l’investissement productif, la création d’emplois, le financement de la protection sociale et la diminution du déficit de l’Etat. Ce qui coûte c’est le choix de gestion et la stratégie des entreprises faisant des salariés une variable d’ajustement au détriment de la formation, de la recherche et de l’innovation. A la demande du gouvernement une négociation interprofessionnelle « sécurité de l’emploi » s’ouvrira le 4 octobre.
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