Drap, le 24 Janvier 2012
Stéphane,
Je tiens à t'écrire cette lettre pour essayer de comprendre la teneur de tes propos que tu tiens envers le C.H.S.C.T. Le jour de ton malheureux accident, je me suis rendu sur place dans les minutes qui ont suivi l'appel du PCC, pour m'assurer que rien ne t'était arrivé, en clair je voulais être sûr que tu ne sois pas blessé.
Je t'ai demandé si tu allais bien et si tu avais besoin de quelque chose comme, par exemple, quelques jours de repos pour te remettre de tes émotions, tout en demandant à l'équipage de la B.M.I.de te ramener chez toi pour que tu puisses récupérer tes enfants.
Je t'ai aussi proposé une aide, devant l'importance de la situation, sans oublier aussi de faire poser des scellés sur le bus par un huissier pour que rien ne soit touché avant l'expertise de celui-ci.
Je t'ai téléphoné quelques jours plus tard te laissant un message sur ton répondeur pour avoir de tes nouvelles, message auquel tu n'as jamais répondu.
Je suis quelqu'un de direct et ce jour là, je ne suis pas venu te voir avec le code du travail dans la main gauche et les Saintes Écritures dans la main droite, seulement avec l'idée d'accomplir la mission que les TRAMINOTS m'ont donnée, défendre les salariés.
Le Syndicat CGT a proposé à FO et à la CFDT d'engager ta défense en commun.
A ce jour, nous n'avons toujours pas de réponse. Je suis certain que tu es devenu, pour certaines personnes peu scrupuleuses,la bête qu'il faut sacrifier et la montrer comme un martyr, simplement pour leurs intérêts personnels.
Vouloir faire"porter le chapeau"de tes malheurs à la CGT est plus que tiré par les cheveux, c'est une manipulation et un mensonge malhonnête.
Jean Paul FRANKIAS
Secrétaire du C.H.S.C.T.