Les grévistes de la faim ont obtenu un accord.
Les douze salariés de Lafarge, en grève de la faim depuis dix jours devant le siège du groupe à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) pour protester contre la fermeture de leur usine à Frangey dans l’Yonne, ont décidé jeudi soir de mettre un terme à leur mouvement, à l’issue d’une réunion extraordinaire du comité central d’entreprise.
L’usine de Frangey, qui fonctionne depuis 1930, emploie 74 personnes : « La direction s’est engagée à maintenir une activité sur le site pour 35 salariés, le temps de retrouver un repreneur » a précisé Sylvain Moreno, de la CGT, syndicat majoritaire du groupe Lafarge Ciments. Cinq partiront en retraite, et la direction du groupe s’est engagée à reclasser les 34 autres sur d’autres sites, avec de « grosses mesures d’accompagnement. »