Selon une enquête du syndicat IG Metall, en 2010, 43 % des emplois créés étaient des contrats intérimaires, 42 % des contrats à durée déterminée (CDD) et seulement 15 % des contrats à durée indéterminée (CDI).
Le « modèle allemand », dont on nous rebat les oreilles masque aussi des niveaux de rémunération inacceptables.
C’est ainsi que selon l’Institut de recherche économique allemand DIW, 1,2 million de personnes travaillaient en 2010 pour un salaire horaire brut de 5 euros ou moins et 5,8 millions de salariés touchaient moins de 8,5 euros de l’heure.
Les syndicats réclament la création d’un salaire minimum généralisé de 8,5 euros brut de l’heure.
Un salaire minimum de 7,79 euros de l’heure à l’ouest et 6,89 euros à l’est du pays a déjà été voté cette année pour les seuls travailleurs temporaires, dont le nombre a plus que doublé en dix ans.