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Juridique et Cgt.

Juridique et Cgt.

En général, le juridique, les retraités, la Cgt, les transports urbains et autres transports dans les Alpes Maritimes.


Fusion Veolia / Transdev dernier acte

Publié par cgtst2n sur 28 Janvier 2011, 22:12pm

Catégories : #St2n

Le Conseil de la concurrence a accepté la fusion de Véolia Transport et Transdev, la fusion aura lieu le 01/03/2011, le groupe s'appellera Véolia Trandev. Signée en mai dernier, la fusion entre deux grands acteurs français du transport collectif, Veolia Transport et Transdev, a reçu ce jeudi la bénédiction de l'Autorité de la concurrence, sous réserve de cessions d'actifs et d'autres engagements. Le projet de bâtir un géant mondial du transport public, pesant plus de 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires, présent dans 28 pays et employant 117 000 personnes, va enfin prendre forme. La nouvelle entreprise, qui s'appellera Veolia Transdev avant de se trouver une nouvelle identité, va devenir le principal concurrent de Keolis, la filiale de la SNCF qui a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 3,4 milliards d'euros dont 40% à l'international. En France, elles seront en lice pour décrocher les appels d'offres auprès des communes et des agglomérations où de nombreux projets «verts» se sont multipliés dans le sillage du Grenelle de l'environnement. À l'international, Veolia Transdev se retrouvera face à l'allemand Deutsche Bahn-Arriva et au britannique FisrstGroup. Deux tiers de l'activité réalisés hors de France Avant de partir à l'assaut de nouveaux contrats, le montage financier de l'opération va désormais s'enclencher. La nouvelle société sera détenue à part égale par Veolia Environnement et par la Caisse des dépôts. Celle-ci va souscrire à une augmentation du capital de Transdev à hauteur de 200 millions d'euros. La RATP, qui détenait jusqu'à présent 25,6% du capital de Transdev, revend sa participation et récupère des actifs français et étrangers pour un montant global de 340 millions d'euros. Il s'agit de réseaux de bus au Royaume-Uni, en Italie, en Suisse et en France. Ces activités seront logées dans RATP Dev, la filiale chargée du développement en France et à l'étranger. Présentées comme complémentaires, Veolia Transport et Transdev ont toutes deux largement développé leurs activités hors de l'Hexagone. Transdev a réalisé 38 % de son chiffre d'affaires en France en 2009 et 32 % aux Pays-Bas. Quant à Veolia Transport, 35 % de ses ventes sont faites en France. Mais 16 % de son chiffre d'affaires est réalisé en Amérique du Nord et 11 % dans la région Asie-Pacifique. Et si l'on détaille leurs activités, Transdev opère essentiellement des réseaux de bus, de cars et de trams, alors que Veolia Transport a percé dans le transport ferroviaire. Sans surprise, les dirigeants des deux entreprises devraient composer la nouvelle équipe de management. Joël Lebreton issu de Transdev partagera l'affiche avec Cyrille du Peloux à la tête de Veolia Transport. Ensemble, ils doivent préparer l'introduction en Bourse de la nouvelle entreprise dans les douze prochains mois. À l'horizon 2015, Veolia Transdev doit peser plus de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Un poids lourd. Un fonds pour stimuler la concurrence C'est une première en France. La Caisse des dépôts et Veolia Environnement -les deux actionnaires de Transdev et Veolia Transport- se sont engagés à financer un «fonds d'animation de la concurrence» à hauteur de 6,54 millions d'euros. Son objectif est d'inciter les petits concurrents à répondre aux appels d'offres des mairies et autres départements en leur offrant la possibilité d'un remboursement des frais engagés en cas d'échec. Le fonds assistera aussi les petites collectivités dans l'organisation de leurs mises en concurrence, afin de les rendre plus efficaces. En parallèle, le feu vert de l'Autorité de la concurrence au rapprochement des deux géants du transport urbain est assorti de demandes de cessions. La concentration créée est surtout jugée excessive en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, avec des mises en concurrence susceptibles d'être amoindries «dans 20 à 25% des cas». Du coup, «les parties se sont engagées à céder la part et les actifs qu'elles détiennent dans l'exploitation des réseaux de transport urbain d'Aubagne, Salon-de-Provence, Fréjus-Saint-Raphaël et Carpentras». Des cessions de lignes d'autocars, dépôts et autres matériels roulants sont aussi exigées dans le Var, le Vaucluse, l'Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher.
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