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Vote aux élections législatives et travail le dimancheLes salariés qui travaillent le jour d’une élection peuvent faire une procuration. Mais ils peuvent aussi souhaiter aller voter personnellement. L'employeur doit'il les laisser s’absenter ? Il faut savoir que la loi Macron de 2015 a facilité le vote physique des salariés qui travaillent le dimanche en vertu d’une dérogation accordée par le préfet ou le maire ou d’une dérogation basée sur un fondement géographique. En effet, dans ces cas de figure, il doit « prendre les mesures nécessaires pour permettre aux salariés d'exercer personnellement leur droit de vote au titre des scrutins nationaux et locaux lorsque ceux-ci ont lieu le dimanche » (Code du travail, art. L.3132-25-4 et L. 3132-26-1). Liberté à l'employeur par contre de définir les modalités selon lesquels le vote pourra se faire (roulement des salariés, réorganisation des horaires de travail, etc.).
Candidature d’un salarié aux élections législativesL'employeur doit laisser au salarié, candidat à l'Assemblée nationale, le temps nécessaire pour participer à la campagne électorale dans la limite de 20 jours ouvrables (Code du travail, art. L. 3142-79). Le salarié peut les utiliser à sa convenance, à condition de prendre des absences au moins par demi-journée entière et de vous prévenir 24 heures au moins à l’avance. Il ne peut pas alors s' y opposer. Ces absences ne sont en principe pas rémunérées et donnent lieu à récupération. Le salarié peut aussi demander à ce qu’elles soient imputées sur son congé payé annuel dans la limite des droits qu'il a acquis à ce titre à la date du premier tour de scrutin. La durée des absences est assimilée à du travail effectif pour les droits à congés payés et l’ancienneté.
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Élections législatives, devoirs de l'employeur et du candidat salarié.
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